La 64ème SaintéLyon 2017


parcours du Live Année 2017     (  Edition Terminé )



 

Résumé en ligne

 

Il y a une semaine, j’ai participé à ma première SaintéLyon 2017, sur le parcours de 72 km.

Cette année, il paraît que nous avons eu droit à une vraie SaintéLyon !
La vraie, celle avec le froid, la neige ! Et quand je dis "le froid", ce n’est pas juste un petit froid où on met une écharpe, des gants et ça passe... Non ! Là, c’était un froid sibérien ! Avec un vent glacial qui pique comme des aiguilles dans tout le corps !

Rendez-vous prévu à 19h à Lyon, en tenue, pour prendre la navette qui nous amène à Saint-Étienne pour le départ.

On arrive à Saint-Étienne, dans le parc des expositions, où l’on doit attendre l’heure du départ. Des milliers de personnes sont là, certaines depuis des heures, emmitouflées dans des sacs de couchage, à même le sol, se reposant avant cette nuit blanche qui nous attend.

On effectue les derniers préparatifs, on dépose notre sac à la consigne, puis direction le sas de départ vers 23h... voire 00h20.

Nous sommes environ 8 000 coureurs au départ. Les départs se font par vagues toutes les 10 minutes, entre 23h30 et 00h20.

Je fais cette course en solo. J’attends, un peu stressé... J’espère ne pas partir dans la dernière vague !

Finalement... si ! On part dans la dernière vague. Tant pis ! Il ne faudra pas perdre trop de temps pour éviter de rester en fond de peloton...

Les premiers kilomètres sont plats, on court sous un froid glacial, malgré toutes les couches que j’avais : deux paires de gants, une cagoule, un tour de cou, deux collants, un K-way, un coupe-vent...

On entre dans la nature, c’est magnifique, tout est enneigé. Quand on se retourne, on voit une ligne de lumières derrière nous, celle des autres coureurs. C’est magique.

Mais entrer dans la nature, ça veut aussi dire : plus de neige, plus de froid, du verglas sur les pierres... Les premières glissades arrivent. On fait plus attention, car une chute, ce n’est jamais bon — ni pour le moral, ni pour le corps.

Au 8e km, je vois une fille assise sur le côté du sentier avec une couverture de survie. Je lui demande si elle a besoin d’aide, elle me répond que non, alors je repars.

J’arrive au premier ravitaillement, au 16e km, vers 3h du matin. Je prends de quoi me réchauffer : une boisson chaude et quelques petits gâteaux pour repartir jusqu’au prochain ravito.

Je suis toujours gelé. Les premières chutes sont arrivées… puis deux autres. J’en peux plus. Je suis épuisé physiquement.

Le parcours verglacé rend la progression difficile. Je n’ai pas grand-chose à dire, à part que je me suis répété tout au long de la course : "J’ai froid."
Mon tube de CamelBak a gelé… À -10°, pendant toute la course, j’essayais de boire régulièrement pour garder l’eau en mouvement, mais visiblement pas assez. Même mes gourdes ont gelé… elles ne dégèleront pas.

Au 41e km, les choses se sont un peu améliorées : moins de neige, moins de verglas, et les descentes étaient plus praticables.
Je n’ai pas pu en profiter pour dépasser, trop mal aux pieds à cause des pierres du sentier. Je continue, malgré la douleur.

L’arrivée se rapproche… et les fameux escaliers de Lyon aussi. On a vu pas mal de monde galérer à les descendre.

Allez, il ne reste que quelques mètres avant la ligne d’arrivée !
J’arrive à 15h34… Un chrono vraiment pas terrible, mais avec ce froid, je suis quand même content d’être allé au bout !

 

Je vais chercher à boire, puis je récupère mon T-shirt finisher... Je vais ensuite chercher mon petit repas d’arrivée… plus rien.

 

 

NOUVELLE AVENTURE POUR 2020 

 

Vidéo de la SaintéLyon 2017


Diplôme  Finisher 2017